“La reflexion personnelle est l’école de la sagesse.”

Réflexions

Bienvenue dans l'univers des réflexions de Louis Bachoud...

Le manque de réflexion est la cause de tous les malheurs que l'homme s'attire, car chez lui rarement la seconde idée s'accorde avec la première. Ce qui prouve qu'il a souvent lieu de changer ou de corriger les premières ; c'est une leçon qu'il se donne souvent à lui-même, et qui malgré cela, suffit rarement, pour lui apprendre à se conduire par la suite avec précaution.
Citation de Guillaume Penn : Fruits de l'amour d'un père (1790)

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Monsieur Macron a diffamé les pieds-noirs. Une accusation fausse mais de plus contraire à un rapprochement entre la France et L'Algérie.

L'axe Paris-Alger devient plus important pour la France que celui entre Paris et Berlin.

Cher Monsieur,
Quel est le but poursuivi ?
Toutes les colonisations ne sont pas avec la même histoire.
Connaissez-vous celle d’Algérie. J’y ai grandi. Dans le bled et les villes.


C’est une colonie de peuplement, arabes, juifs (depuis Isabelle la Catholique), berbères, français, mahonnais, majorquins, espagnols, italiens et ensuite quelques alsaciens lorrains chassés par l’occupation allemande.
Nous avons construit l’histoire ensemble jusqu’en 1950.
Sans ce peuplement, l’Algérie n’aurait pas existé.
Au moment où l’axe Paris-Alger devient économiquement essentiel pour les deux pays, construire un futur sur de fausses accusations devient sinon impossible au moins déséquilibré.
Je venais d’intervenir, sur le registre des liens historiques, de la culture commune, pour le journal La Tribune ( https://youtu.be/FFW1tNbK-QA)  Je fais paraître début mars un conte maghrébin initiatique : l’Oiseau des profondeurs.
Regardez, écoutez, lisez.
Ne pensez-vous pas qu’un pont culturel est plus bénéfique que l’édification de nouveaux monuments aux morts.
Pour rappel, mon père a été enterré à Hussein Dey et sa tombe a été profanée.
Cependant, pour demain, il me semble que notre culture commune est plus importante que les lamentations et des accusations.
Je reste à votre écoute,
Votre
Louis Bachoud